J’ai réalisé cette infographie pour vous permettre de visualiser d’un seul coup d’œil la démarche d’un projet de communication de A à Z. Parmi les a priori sur la communication on en compte deux principaux : le premier; « tout le monde peut faire de la com » (hé oui, c’est un principe naturel, on s’écrit, on se parle… alors un communicant, pourquoi faire ?) ; le deuxième, « On va créer une page Facebook et c’est bien suffisant… », ca tombe bien c’est gratuit… Oui mais voilà, communiquer c’est aussi un savoir-faire et partir du canal de diffusion pour concevoir le message c’est …
Catégorie : Créations
Pourquoi pas ma propre newsletter?
Retour de Femme (Dialogue)
Ce jour-là il pleut. Le ciel est invisible, l’air est vif et un bar de quartier est devenu le refuge de nombreux passants trempés. À l’intérieur la fumée se mêle aux odeurs de pluie et les vestes qui s’égouttent forment des flaques sur la mosaïque du sol. Dans le chahut ambiant, assis au comptoir, deux hommes viennent de se rencontrer. Ils ont sensiblement le même âge et sont tous les deux bruns. Quiconque ne les connaîtrait pas pourrait jurer qu’ils sont parents. À la faveur de la lumière pâle et intime des lieux, l’un d’eux s’aventure à quelques familiarités. Bientôt …
Les Damnés du Maulores (Incipit)
L’aventure que je m’apprête à vous conter prend naissance dans les brumes humides d’un triste matin d’automne. J’aurais mille fois préféré que ce ne fût qu’un conte, une histoire à faire peur pour une veillée de pays ou les souvenirs confus d’un vieux fou gâté par l’âge sénile. Il n’en est rien, hélas ! Pas un seul instant de ma longue vie n’est plus cruellement vivace dans mon âme, et mes angoisses, filles des torpeurs passées, sont aujourd’hui bien lourdes à porter. J’espère qu’à me lire, souhait cruel, vous prendrez la part de ce fardeau. Les matines n’avaient pas encore sonné …
La Balle perdue (nouvelle)
Sisy vivait comme dans un songe depuis ce jour d’automne, triste et fade, où la mort avait caressé sa tête ouverte. Sa conscience s’était comme vidée, épanchée sous ce choc effroyable qu’il avait reçu. Une balle, une seule, après avoir sifflé, ricoché, hurla juste à côté de son oreille, se fichant dans les profondeurs de son cerveau, dans un endroit inextricable d’où elle ne sortirait jamais. C’était une balle perdue, en pleine rue, venue de nulle part, sans autres témoins que ceux qui le virent s’effondrer dans les feuilles mortes, trempées d’eau et de sang. Il était mort, du moins …