Accompagnement du changement et gestion des réticences

Dans le cadre de ce que l’on appelle dans le jargon une « mutation organisationnelle » et alors en poste en tant que responsable communication, j’ai piloté l’intégration d’un nouveau progiciel, de la phase d’audit à sa mise en fonction, et j’ai également pris en charge les réticences au changement induites.

C’est un en effet du ressort du communicant d’un niveau ingénierie de prendre en charge les projets qui concernent les relations interprofessionnelles et la relation client à travers les GID (Gestion Informatique de Données) ou les PGI (Progiciel de Gestion Intégré). Ce type de progiciel permet de gérer l’ensemble des processus d’une entreprise en intégrant l’ensemble de ses fonctions, dont la gestion comptable et financière, la gestion des ressources humaines mais aussi la vente, la distribution, l’approvisionnement et le commerce électronique.

Un audit préalable permet d’identifier les besoins de l’entreprise et ceux de ses clients ou usagers pour établir un cahier des charges suffisamment pointu pour générer un appel d’offre auprès d’éditeurs de progiciels.
j’ai rempli cette fonction avec en tête de bien répertorier les écarts qui existent toujours entre la demande et l’offre. En plus d’être technique, cette démarche est aussi commerciale car elle permet d’entrer en négociation avec l’éditeur qui doit savoir d’une part adapter son application de façon modulaire et d’autre part revoir son prix à la baisse en fonction des écarts constatés.

L’aide d’un ingénieur informatique et réseaux a été précieuse pour remettre d’aplomb hardware et software et participer à la planification du projet.

Le pilotage du changement nécessite également de prendre en compte l’aspect humain. En effet, toute transformation d’un mode productif crée un impact au niveau individuel, notamment celui du savoir et de l’apprentissage. Or ce savoir a une double source, celle de l’institution (par exemple les fiches de procédure) mais aussi celle des ajustements en situation. Ainsi toute action au travail a nécessité d’apprendre, soit par application d’une méthode imposée, soit par soi-même. Si les routines sont nécessaires à l’accomplissement des tâches individuelles, car elles sont notamment sources d’un stabilité rassurante et efficiente, elles sont aussi la cause des réticences car toute modification se fait à l’encontre de ce qui s’est institué pour soi et par soi.