Créer et diffuser ma propre newsletter… ou comment utiliser un principe de diffusion de masse pour orienter les regards sur la vitrine que constitue ce site.
Pas évident de se mettre en scène quand on a l’habitude de rester dans l’ombre des communications institutionnelles.
Mais ce qui est encore moins évident, c’est de rentrer dans le cadre légal sur lequel veille la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Celle-ci le rappelle clairement sur son site Internet dans cette rubrique d’avertissement. Ainsi pour tout envoi à un tiers, la personne doit, au moment de la collecte de son adresse de messagerie :
- être informée que son adresse électronique sera utilisée à des fins de prospection par voie électronique ;
- être en mesure de s’opposer à cette utilisation de manière simple et gratuite.
Dans le cas contraire les campagnes ne pourront être acceptées, et ce dès le filtrage automatique des plateformes de routage telles Mailjet, Sarbacane, Brevo ou encore MailChimp pour lesquelles il faut désormais montrer patte blanche. En BtoC le récepteur du message ne peut être qu’un client ayant de plus accepté expressément d’être contacté par e-mail pour des offres commerciales. A fortiori il n’est plus possible de prospecter des clients potentiels par des newsletters de masse.
Alors en CtoB ? C’est-à-dire pour un particulier voulant contacter des entreprises ? L’occasion est rare avouons-le. Mais même pour faire une campagne de candidature spontanée c’est le parcours du combattant ; c’est tout à fait légal avec un lien de désinscription et une adresse de réception dont le domaine est une personne morale, mais les plateformes ne prennent plus le risque d’héberger des spammers potentiels qui ne sont pas référencés comme professionnels.
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